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Baptiste Trotignon
Baptiste Trotignon

Baptiste Trotignon

 Baptiste Trotignon est né en 1974 en région parisienne, puis passe son enfance proche de Saumur, dans les Pays de la Loire. Il commence le piano à l’age de 8 ans, et quelques années plus tard, il rejoint le Conservatoire de Nantes où il obtient à 17 ans des Prix de Piano

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2021-07-14 Transatlantic night

 Baptiste Trotignon est né en 1974 en région parisienne, puis passe son enfance proche de Saumur, dans les Pays de la Loire. Il commence le piano à l’age de 8 ans, et quelques années plus tard, il rejoint le Conservatoire de Nantes où il obtient à 17 ans des Prix de Piano et d’Ecriture. Adolescent, il découvre le jazz et l’improvisation qu’il apprend en autodidacte, et c’est à Nantes qu’il fait ses premiers concerts à l’âge de 16 ans. 

En 1994, il est à la fois pianiste et comédien dans le film d’Alain Corneau “Le Nouveau Monde”, et un an plus tard, décide de s’installer à Paris. En 1998, il monte son trio avec Clovis Nicolas (contrebasse) et Tony Rabeson (batterie), développe ainsi ses activités de leader et signe avec le label indépendant Naive : son premier album “Fluide” sorti en juin 2000 le révèle, à 26 ans, comme l’un des plus spectaculaires, complets et séduisants pianistes de la nouvelle génération. Ce disque se voit décerner en mars 2001 un Django d’Or “Espoir pour un premier disque”. En 2001, toujours avec le même trio, Baptiste Trotignon sort son deuxième disque “Sightseeing”, Jazzman attribue au disque un “Choc de l’année” et l’Académie de Jazz décerne à Baptiste en décembre 2001 le Prix Django Reinhardt qui récompense le musicien français de jazz de l’année. Progressivement, il apparaît de moins en moins en sideman, mais est de plus en plus présent sur les scènes des festivals internationaux avec son trio, ainsi qu’en solo : Jazz in Marciac, Montréal, La Villette Jazz Festival, Vienne, Nice, Montreux, Vancouver, Toronto, Ramatuelle, Parc Floral de Paris, Nancy Jazz Pulsations. 

En octobre 2002, il obtient le Grand Prix de la Ville de Paris du Concours International Martial Solal, et quelques mois plus tard, les Victoires du Jazz 2003 lui décernent la Révélation française de l’année. Au printemps 2003, Baptiste Trotignon sort son nouveau disque, cette fois-ci en piano solo, dans un répertoire composé entièrement d’originaux, grandement salué par la presse (“ffff” de Télérama, “Choc de l’année” de Jazzman, “Disque d’émoi” de Jazz Magazine) et succès public autant pour le disque (plus de 15.000 exemplaires vendus) que sur scène (Festival de La Roque d’Anthéron, Piano aux Jacobins à Toulouse, Salle Pleyel à Paris). Début 2005, sortie d’un excellent quartet en co-leading avec le saxophoniste David El-Malek, l’album éponyme “Trotignon – El-Malek” reçoit un très bon accueil du public et des médias. Et le 25 octobre 2005, sortie de “Solo II”, nouveau CD studio agrémenté d’un DVD live à “Piano aux Jacobins” ainsi que d’un entretien avec Michel Contat, sous la double forme d’un Digipack et d’une Longbox en Edition Limitée. Bien au-delà des genres, ce nouvel opus en solo s’inscrit dans la droite ligne du premier album et confirme s’il en était besoin, l’originalité incontestable de Baptiste dans ce domaine. C’est à cette période qu’il rencontre Aldo Romano avec qui une réelle amitié musicale se développe au fil des concerts, la plupart du temps en trio avec Rémi Vignolo, et de cette rencontre nait à l’automne 2006 un album hors du commun, “Flower power”, clin d’oeil nostalgique à cette période de la fin des années 60 au début des années 70. Les trois musiciens y rejouent à leur façon et sans rien renier de leur langage un répertoire choisi de chansons pop où Led Zeppelin, Pink Floyd ou Bob Dylan côtoient Gainsbourg et Polnareff. 

Tout en multipliant des rencontres dans des directions les plus diverses (concerts en duo avec des improvisateurs de haut vol comme Tom Harrell, Brad Mehldau ou encore avec le pianiste classique Nicholas Angelich ; direction artistique de soirées-hommages à Edith Piaf et Claude Nougaro à Montreux avec des invités tels que Catherine Ringer, Angelique Kidjo, Bernard Lavilliers ou encore Ute Lemper ; “expériences classiques” avec le Concerto en Fa ou le “Rhapsody in blue” de Gershwin joué avec les Orchestres Lamoureux ; musique 

de film pour le “Sartre” de Claude Goretta…), il continue à développer une musique résolument ouverte et bouillonnante à la fois au sein du quartet co-leadé avec David El-Malek, et de cette union musicale nait leur deuxième album, “Fool time”, en septembre 2007, double CD enregistré Live, toujours aux côtés de Darryl Hall et Dré Pallemaerts. 

Fin 2008, son label Naive ré-édite pour ses 10 ans son premier album solo regroupé avec un récital en piano solo enregistré Salle Pleyel Mai 2007. C’est à cette période qu’il renoue avec un de ses premiers amours, l’orgue Hammond B3, en participant à l’album de Stefano Di Battista “Trouble shootin’ “(Blue Note) aux côtés d’Eric Harland, Fabrizio Bosso et Russell Malone, enregistrement suivi d’une tournée de plus de 60 concerts dans les plus beaux festivals européens. 

Début 2009 sort le premier album “américain” de Baptiste, “SHARE”, enregistré à New-York en juin 2008. Il y retrouve Eric Harland et y réunit deux maîtres qu’il admire tout particulièrement : Tom Harrell, légende vivante et inimitable de l’histoire du jazz, et Mark Turner, deux solistes qu’il aime décrire comme des “warriors of beauty” (“guerriers de la beauté”). L’album est un succès, une vingtaine de concerts avec ce quintet de rêve s’ensuit, dont une tournée d’été en 2009 (avec Jeremy Pelt remplaçant Tom Harrell) où les concerts sont tous enregistrés, donnant ainsi naissance à l’album “Suite…” (enregistré à Londres, sorti en mai 2010) où Baptiste affirme de plus en plus ses qualités de compositeur, ce LIVE survolté étant comme le pendant scénique de l’aventure “Share”. Dans les mois qui suivent il écrit une version avec orchestre à cordes et vents de cette “Suite pour Quintet” créée à Jazz in Marciac en août 2010. 

En 2011, outre des rencontres scéniques inédites (duos avec Alexandre Tharaud, le saxophoniste Mark Turner ou encore Christophe Miossec qu’il invite dans une carte blanche au Printemps de Bourges pour des chansons co-écrites), il sort en septembre une compilation intitulée “For a while” qui présente une sélection de ses 10 années passées au côtés de la maison de disques Naive (complétée par un DVD bonus de la captation du concert de Marciac d’août 2010), et est présent également sur l’album “Inner smile” d’Aldo Romano qu’il retrouve en tant que sideman aux côtés d’Enrico Rava. 

La Sacem lui décerne en novembre son Grand Prix du Jazz 2011. 

2012 est une année riche en événements… Outre plus de 80 concerts en France et Europe ainsi qu’en Asie, Baptiste sort à l’automne un album étonnant et audacieux intitulé “Song Song Song” où il invite une belle poignée d’artistes à se joindre à lui : Jeanne Added, Mônica Passos, Miossec (avec qui il co-écrit 2 titres) et la délicieuse Melody Gardot. Cette “déclaration d’amour à la voix” (Le Monde) mêle avec gourmandise son univers de compositeur avec des reprises de chansons francaises savamment choisies jouées en piano solo. L’album est un succès critique et commercial, et à la même période est créé son Concerto pour Piano “Different Spaces” par Nicholas Angelich, Commande de l’Orchestre National de Bordeaux Aquitaine, première pièce orchestrale d’envergure totalement écrite et sans improvisation, accueillie avec beaucoup d’enthousiasme et pour laquelle Baptiste est nommé aux Victoires de la Musique Classique 2014 en tant de Compositeur de l’année (enregistrement de cette pièce à paraitre chez Naïve en 2015). Il développe cette nouvelle facette de son travail également dans le domaine de la musique de chambre : Quatuor à Cordes “Empreintes”, Sonate pour Flûte et Piano, musique de documentaire pour Vincent Trintigant-Corneau…

Après un album acoustique de ballades nocturnes réalisé en duo avec le saxophoniste Mark Turner qu’il retrouve quelques années après “Share” (“Dusk is a quiet place”, 2013), le jeune quadragénaire présenté par “Le Monde” comme “Une leçon, un modèle, la perfection de A à Z” revient en 2014 à l’art du trio avec “Hit”, avec à ses côtés son fidèle partenaire Thomas Bramerie et le maitre américain du groove Jeff Ballard. 

En 2016, alors qu’il sort un magnifique projet totalement original mêlant jazz et musique classique sur des mélodies de Kurt Weill avec la mezzo-soprano américaine Kate Lindsey (“Thousands of miles”, acclamé par le “New-York Times”), il écrit deux arrangements orchestraux pour l’album de Natalie Dessay “Pictures of America”. 

Quelques mois plus tard, il signe avec le prestigieux label Sony Music, dévoilant d’abord deux albums étonnants exprimant son amour des traditions sud-américaines, l’un en collaboration avec le percussioniste argentin Minino Garay (“Chimichurri”) et l’autre avec le saxophoniste afro-cubain new-yorkais Yosvany Terry (“Ancestral Memories”). De nombreux concerts suivent avec ces 3 projets en Amérique du Sud et aux Etats-Unis. 

En 2018, en même temps qu’il devient “Artiste Steinway” et reçoit le prestigieux Echo Jazz Award en Allemagne dans la catégorie “Instrumentiste international-piano”, l’Orchestre Philharmonique de Radio-France crée sa première pièce symphonique “Hiatus et turbulences”, juste après qu’il ait écrit pour choeur pour l’ensemble Vocello avec Henri Demarquette, ou encore un Prelude piano solo pour Philippe Cassard…

A la fin de l’année est également créée sa deuxième pièce concertante pour piano et orchestre “L’air de rien”, Commande de l’Orchestre National d’Île-de-France, concert où il joue également pour la première fois le 1er Concerto de Mozart ! 

Avant d’entamer l’écriture d’une nouvelle Commande orchestrale (Concerto pour Trompette avec Romain Leleu), son nouvel album et probablement son plus personnel “You’ve changed” sort en novembre 2019 : retour au piano solo presque 15 ans après le précédent sous ce format, et une incroyable série de duos avec des invités tels que Joe Lovano, Avishai Cohen, Ibrahim Maalouf, Thomas de Pourquery, Vincent Segal et Camélia Jordana. 

Quelques-uns des musiciens avec qui il a joué et/ou travaillé (par ordre alphabétique) :

Ambrose Akinmusire, Jeanne Added, Nicholas Angelich, Jeff Ballard, Stephane Belmondo, Lionel Belmondo, Emmanuel Bex, Jane Birkin, Fabrizio Bosso, Sylvain Beuf, Philippe Cassard, André Ceccarelli, Avishai Cohen, Blas Cordoba, Alban Darche, Riccardo Del Fra, Thomas de Pourquery, Natalie Dessay, Stefano Di Battista, David El-Malek, Christian Escoudé, Laika Fatien, Jean Fauque, Glenn Ferris, Lawrence Foster, Melody Gardot, Minino Garay, Anne Gastinel, David Grimal, Tigran Hamasyan, Eric Harland, Tom Harrell, Donald Harrison, Billy Hart, Gregory Hutchinson, Ari Hoenig, Bob Hurst, Jairo, Camélia Jordana, Manu Katché, Angelique Kidjo, Elisabeth Kontomanou, Bireli Lagrène, Nguyen Lê, Joe Lovano, Eric Le Lann, Eric Le Sage, Kate Lindsey, Didier Lockwood, Jeanette Lindstrom, Jean-Loup Longnon, Russell Malone, Ibrahim Maalouf, Albert Mangelsdorff, Rick Margitza, Brad Mehldau, Malik Mezzadri, Christophe Miossec, Marc Miralta, Bill Mobley, Nils Petter Molvaer, Francois and Louis Moutin, David Murray, Milton Nascimento, Claude Nougaro, Dré Pallemaerts, Leon Parker, Mônica Passos, Jeremy Pelt, Matt Penman, Michel Portal, Enrico Rava, Danilo Rea, Aldo Romano, Perico Sambeat, Jacques Schwarz- Bart, Vincent Segal, Archie Shepp, Geoffroy Tamisier, Alexandre Tassel, Yosvanny Terry, Mark Turner, Alexandre Tharaud, Jean Toussaint, Reggie Washington, Jeff “Tain” Watts, Kenny Wheeler, Bojan Z…