
Maïlys de Villoutreys découvre le chant à 9 ans, au sein de la Maîtrise de Bretagne (dir. Jean-Michel Noël). Elle décide de s’y consacrer pleinement après une Licence d’Italien, et une année d’études en Italie, à l’Université de Parme. Après un cursus au CNR de Rennes (dans la classe de Martine Surais),
Maïlys de Villoutreys découvre le chant à 9 ans, au sein de la Maîtrise de Bretagne (dir. Jean-Michel Noël). Elle décide de s’y consacrer pleinement après une Licence d’Italien, et une année d’études en Italie, à l’Université de Parme. Après un cursus au CNR de Rennes (dans la classe de Martine Surais), elle se perfectionne au CNSM de Paris, où elle obtient brillamment son Master en 2011. Elle y aura reçu les précieux conseils d’Alain Buet, Isabelle Guillaud, Susan Manoff, Olivier Reboul, Anne le Bozec, ou encore Kenneth Weiss.
Sa voix et son expressivité l’amènent rapidement à se spécialiser dans le répertoire baroque, qu’elle affectionne particulièrement, et de nombreux ensembles renommés lui font confiance dès sa sortie du Conservatoire : elle chante ainsi régulièrement avec Les Folies Françoises (P. Cohen-Akénine), Amarillis (H. Gaillard), la Rêveuse (B. Perrot), Desmarest (R. Khalil), pour des récitals en formation chambriste. Elle est régulièrement invitée par l’ensemble Pygmalion (R. Pichon) pour des Cantates et Passions de Bach, ainsi que par les Musiciens du Louvre (M. Minkowski), Le Banquet Céleste (D. Guillon), Die Kölner Akademie (M. Willens), Masques (O. Fortin)…
Passionnée par la musique de chambre et par les langues étrangères, elle explore les possibilités du récital à travers plusieurs duos (avec piano, harpe, harpe historique, luth et guitare, ou encore clavecin), abordant ainsi un large répertoire
allant de la monodie accompagnée du 17ème à la musique contemporaine, en passant par le lied et la mélodie.
Dès ses 12 ans, Maïlys de Villoutreys interprète des rôles d’enfants à l’Opéra de Rennes et fait ainsi ses premiers pas sur scène, notamment avec Yniold dans Pelléas et Mélisande de Debussy en 2001. Au CNSM de Paris, on lui confie plusieurs rôles mozartiens (Barberina, Pamina). Depuis, elle a chanté Amour dans Orphée et Eurydice de Gluck, Melia dans Apollon et Hyacinthe de Mozart, puis Clarine dans Platée de Rameau sous la direction de Jean-Claude Malgoire. De 2014 à 2017, elle est « la Coquette » de l’opéra baroque et contemporain La Double Coquette de Dauvergne et Pesson avec l’ensemble Amarillis (mise en scène, Fanny de Chaillé), spectacle créé à Hong-Kong puis joué de nombreuses fois en France et à l’étranger (Paris – théâtre des Abesses, Arsenal de Metz, Opéra de Lille), Charleston et Montclair (USA), Hannover (Allemagne). En 2019, elle est « la Princesse » dans l’opéra contemporain de Gérard Pesson Trois Contes (livret et mise en scène David Lescot) créé à l’Opéra de Lille.
Vivement intéressée par la création contemporaine, elle a ces dernières années collaboré avec plusieurs compositeurs : Gérard Pesson (La Double Coquette, Trois Contes), Ramon Lazcano (Ravel-scènes, au Festival d’Automne 2016, avec l’Instant Donné), et Antonio Juan-Marcos (Paesaggi Corporei, avec les Folies Françoises).
Sa discographie riche et variée inclut trois récitals : Buxtehude avec la Rêveuse (Mirare), Laborde-Rameau avec le Trio Dauphine (Evidence Classic), et Il Pianto della Madonna avec l’ensemble Desmarest (B Records). Elle est La Musique dans
l’enregistrement remarqué de l’ensemble Marguerite Louise (G. Jarry) les Arts Florissans de Charpentier (Diamant d’Or d’Opéra Magazine), et Marta dans Maddalena ai piedi di Cristo de Caldara par le Banquet Céleste (Choc de Classica).